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365 petits riens quotidiens

17 décembre 2015

17 décembre 2015 – Aujourd’hui un pli

Un pli implique un dépliage afin qu’il devienne visible. Quand je plisse les yeux, les plis au coin de l’œil se plient en accordéon. Plier du linge à deux consiste à faire des plis au beau milieu du drap tendu. Prendre un bon ou un mauvais pli dépend de l’intention que l’on met dans le plissage. Je m’amuse avec les plis de mon tissu, je réplique aux mots pliés de façon fantaisiste. Je m'applique à plisser autour des plis pris. Si je continue ainsi, tous les plis vont se rappliquer et m’obliger à plier bagage.

(95 mots)

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16 décembre 2015

16 décembre 2015 – Aujourd’hui tissus

O que j’aimerais savoir coudre pour me confectionner ma garde-robe personnalisée. Dans mon armoire, il y a quelques jolis tissus qui attendent depuis fort longtemps. Il y a même un patron ou deux, bien pliés dans leur sachet. C’est que je préfèrerais inventer mon modèle moi-même. Ce serait quelque chose de spécial, quelque chose de très naturel, une coupe très simple, facile à enfiler. En attendant de mettre à exécution ce projet, j’ai découvert quelques pelotes de laine rouge foncé que je me suis empressée de rassembler pour tricoter un poncho à ma petite-fille bien-aimée. Sera-t-il fini pour Noël ?

(100 mots)

15 décembre 2015

15 décembre 2015 – Aujourd’hui il faudrait crier

Une amie m’a écrit aujourd’hui. Dans l’enveloppe, il y avait une lettre ; c’est une belle plume. Ses mots sont réconfortants, encourageants. Il y avait également un ange en papier à plier et à poser sur le rebord d’une fenêtre … et puis, ce bout de papier d’alu que j’ai jeté à la poubelle. Quelques heures plus tard, je reçois un sms de ladite amie, me demandant si le papier d’alu était bien dans la lettre. Je pousse un cri, fouille dans la poubelle, déplie l’alu et découvre un billet de 200.- frs. Merci amie et merci les anges.

(99 mots)

14 décembre 2015

14 décembre 2015 – Aujourd’hui gens sans importance

Toutes les personnes rencontrées aujourd’hui dans le bus, dans le train, à la gare, celles j’ai croisées en ville, celles à qui j’ai adressé un sourire en passant, tous ces gens sont finalement sans importance puisque je ne fais que passer à côté d’eux.

Parfois, pourtant, un regard accroche le mien plus longuement que prévu, un sourire illumine soudainement mon cœur, une scène ou une altercation observée me fait réfléchir.

Aujourd’hui, le visage attentif d’une jeune femme légèrement atteinte d’un handicap moteur m’a touchée. Elle écoutait deux autres femmes parler. Dans son regard, il y avait quelque chose d’incroyablement limpide.

(100 mots)

13 décembre 2015

13 décembre 2015 – Aujourd’hui irréel

Ces jours passés, j’ai vu plusieurs films d’une saga familiale se passant dans l’Amérique de l’Ouest au 19e et début 20e siècle. En tant que jeunes mariés, quitter sa famille pour aller s’installer ailleurs représentait souvent une longue période avant des éventuelles retrouvailles, voire un départ vers l’inconnu sans savoir si on allait se revoir un jour.

Cela me touche. Je vis à trois heures de routes de mes enfants, j’entends leurs voix au téléphone, partage des photos sur internet, peut les voir sur skype. Tout cela me semble à la fois si naturel et parfois un peu irréel.

(99 mots)

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12 décembre 2015

12 décembre 2015 – Aujourd’hui est un conte de fées

Un conte de fée, aujourd’hui ? Je n’ai pas encore rencontré le prince charmant, je dois donc me trouver quelque part entre le début et le milieu de l’histoire. Dans un conte, seule la fin est heureuse, tout le reste est cheminement et épreuves à traverser. Alors vu sous cet angle, je dirais que mon épreuve du jour est de ralentir, voire de renoncer à un voyage auprès de mes bien-aimés parce que mon corps me dit stop : REPOS ! Et s’il-vous-plaît sans me sentir coupable de ne pouvoir réaliser les vœux de mes bien-aimés. Patience et douceur !

(100 mots)

11 décembre 2015

11 décembre 2015 – Aujourd’hui reproches

Je n’aime pas beaucoup ce sujet. Depuis que je m’entraîne à davantage observer plutôt que juger, à écouter avant de réagir, à être plus bienveillante envers moi-même et les autres, les reproches ont tendance à disparaître. J’ai remarqué que les reproches irritaient, mettaient le sujet sous tension, en état de défense. Et alors la communication devient juste impossible, alors que je souhaite tellement pouvoir dialoguer. Parfois l’autre peut s’ouvrir et m’expliquer son point de vue personnel, j’ai plus de facilité à le respecter même si sa manière de penser ne correspond pas à la mienne.

(95 mots)

10 décembre 2015

10 décembre 2015 – Aujourd’hui de l’eau

Aujourd’hui, j’ai été en contact avec l’eau dans un endroit inhabituel, c’est-à-dire un endroit que l’on ne met pas forcément en lien avec l’eau. Je me suis fait asperger par de minuscules gouttelettes d’eau pendant plus d’une heure. Non, ce n’était pas la pluie, ni la douche. Ce n’était pas non plus le bain thermal, ni la bruine. Si je vous dis que seule ma bouche, et un peu le visage aussi, ont eu droit à un traitement mouillant, ça vous aide à deviner où j’étais ? Allez, encore un indice: c’est une histoire de fraises mouillées J !

(99 mots)

9 décembre 2015

9 décembre 2015 – Aujourd’hui j’écris en CAPITALES un projet minuscule

AJOUTER DES DEBRIS VEGETAUX A MES QUELQUES ARBUSTES NOUVELLEMENT PLANTES, tel est mon minuscule projet pour aujourd’hui. Il y a quelques semaines, j’ai mis en œuvre mon projet. Maintenant, il s’agit de tenir leurs pieds au chaud pendant l’hiver, de les protéger du gel imminent. Lequel de ces plantons aura suffisamment de force dans ses racines pour grandis au printemps ? Les racines ont besoin de nourriture, de chaleur, d’un sol porteur. Tout se passe dans le monde de l’invisible. Une longue saison à patienter et à les observer avec amour et attention.

(93 mots)

8 décembre 2015

8 décembre 2015 – Aujourd’hui foule

Aujourd’hui, une foule d’idées me traverse l’esprit. Toutes veulent être entendues et mises en œuvre. Telles des vaches devant la porte de l’écurie – quoique les vaches sont plutôt disciplinées m’a expliqué mon fils cadet, agriculteur -, elles se bousculent, les pensées, paralysant tout le système de fonctionnement du cerveau ! Les appeler chacune par leur nom, l’une après l’autre, leur attribuer un ordre de passage, les rassurer que je ne les oublierai pas.

Aujourd’hui, cela s‘est bien passé et tout ce que j’avais noté sur ma liste a pu être accompli, enfin presque tout !

(95 mots)

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